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dimanche 26 juillet 2015

Natuurpark Bargerveen (NL) du 19 au 24 juillet 2015

Natuurpark Bargerveen (NL) du 19 au 24 juillet 2015

 
Du 19 au 24 juillet 2015 nous étions dans le Natuurpark Bargerveen dans la province du Drenthe en Hollande au sud de Emmen ; le parc fait 21 Km2.
Il offre des promenades et des vues magnifiques dans le silence du vent.
Plaines de bruyères et de chaumes accueillent vaches et moutons ; plus loin ce sont des successions de tourbières chaotiques dont les squelettes noircis d'arbres tels des déments, émergent de l'eau.

Notre arrivée à Zwartemeer fut saluée par une trombe d'eau puis ce fut le soleil.
Nous avons posé le Transit sur un mini-camping calme et propre, à l'entrée du veen (tourbière) et après avoir pris le café avec les propriétaires nous sommes allés faire un premier tour avec nos vélos .

De ce côté ci du veen la nature est plaine de pommes de terre sur des champs de plusieurs kilomètres ; notre chance fut qu'elles soient en fleurs.

Dans ce plat immense le ciel va plus loin que l'horizon, et les nuages offrent leurs humeurs aux vents qui passent ; ce soir le coucher du soleil a lieu derrière des débris de cumulus pleins de vides d'où sortent des éventails de rayons.

A notre retour nous croisons des petits essaims d'étourneaux sansonnets qui volent rapidement vers leurs dortoirs ; pour nous c'est moins rapide car nous sommes face au vent et il est fort.

Nous allons goûter les petites améliorations et nouveautés que nous avons faites : nous sommes connectés avec un câble électrique ce qui nous permet de chauffer l'eau, nous avons deux lampes LED magnétiques qui collées au plafond nous permettent de lire dans le lit, une batterie de vides poches en toile accrochés au dessus de notre lit qui ne grince plus, … si à chaque fois que nous partons nous accrochons une étoile supplémentaire, nous allons vite être hors norme.

Proche du camping sont des gens ayant une activité particulière ; sur les terrains autour de chez eux, ils accumulent des vieilles machines, chariots, roulottes foraines, chars de carnaval, troncs d'arbres, vieux parquets, débris de charpentes, carcasses de voitures, … ils ont aussi un café et un lieu de vente … il faut tout simplement avoir l'audace de vouloir y entrer … et pour y acheter quoi ? Dans ce lieu on y joue souvent de la tronçonneuse en solo ou en duo.

De plus loin à l'opposée nous parvient un répons nostalgique de tondeuse japonaise ; proche d'elle, vit un paon ainsi qu'une école de jeunes coqs qui étudient le chant matin et soir.

Entre eux et nous une caserne ou monastère de pigeons voyageurs avec plusieurs temples desquels s'envolent résidents et pélerins.

Notre voisin, un rouge gorge tête bleue, vit dans les buissons de la haie et vient poser sur l'extrémité d'un pieu au soleil.

Un soir c'est le propriétaire du camping qui nous a surpris en s'installant seul à une table au centre du terrain avec un accordéon et il a joué des mélodies connues de tous ; plusieurs campeurs se sont rapprochés de lui et de ses notes pour mieux les goûter, puis vint le silence.

Au sortir du veen, nous avons rencontré deux chevaux caparaçonnés pour une croisade (c'est une protection contre les piqûres de taon), et plus loin un autre cheval recouvert d'une robe en fausse peau de zèbre ; on se demande quel peut être le contenu de sa garde robe.

Pendant ces 5 jours nous avons fait de grands circuits autour et dans le veen ; c'est magique car à chaque pas on découvre quelque chose de nouveau et je regrette de ne pas mieux connaître : plantes, insectes, oiseaux, … je ne peux faire que quelques photos des objets dans des lieux qui présentent un enchevêtrement de formes et de couleurs originales.

Le soleil et un fort vent furent nos compagnons sur les pistes du veen.























Egmond aan Zee, Bergen, Callantsoog du 28 juin au 5 juillet 2015

Egmond aan Zee, Bergen, Callantsoog du 28 juin au 5 juillet 2015
 
Du Dimanche 28 juin au dimanche 5 juillet sommes allés faire nos premiers pas en Hollande pour tester nos capacités de campeurs et notre matériel.
Nous voulions du beau temps ; ce fut même trop chaud !

Avec le Ford Transit nous avons pu transporter facilement nos vélos et avons pour la première fois dormi dedans sur le terrain d'une ferme proche de Egmond aan Zee ; le lendemain en prenant un café sur la plage à la terrasse d'un pavillon nous avons été éclaboussé par la fiente d'une mouette rieuse qui est tombée au milieu de notre table, venant de haut.
Les plages sont surpeuplés et sur ce vivant étalage on peut y admirer de nombreuses masses de graisse tatouée qui invitent à la lecture de leurs bandes dessinées. Nous sommes allés lire plus loin dans la forêt.

Puis nous sommes allés sur le terrain d'une autre ferme à 2 km de Bergen, qui élève et loue des chevaux ; il y avait en liberté des paons criards et colériques et une harde hétéroclite de lapins curieux qui venaient fureter et quémander jusqu'entre nos pieds. La deuxième nuit il fit si chaud que les moustiques se sont repus toute la nuit du sang de Walli ; au petit matin elle était couverte de centaines de marques rouges rondes ; nous ne retournerons pas dans cette ferme malgré la beauté des canaux qui sont autour et sa proximité de la ville de Bergen.
Là aussi, notre voisin d'en face (Hollandais) nous a proposé un fauteuil confortable, car nous n'avons que deux petits tabourets pliants ; c'est plus facile ; c'est difficile de refuser ou de dire non à des gestes spontanément gentils.
Bergen c'est la ville Hollandaise des gens riches ; vastes demeures entourées de parcs et de caméras ; nombreuses boutiques et restaurants, rues propres ombragées et fraîches ; nous sommes allés visiter le Museum Kranenburgh, donation de Boendermaker, le jour où il a fait le plus chaud, c'était un bon choix, et c'est dans ce musée en m'allongeant sur un espace culturel que je me suis fait ma première blessure musée sur la jambe droite, une longue estafilade sur un petit bout de métal coupant qui n'aurait pas dû être là ; tout cela sous l’œil impavide du directeur du musée qui était ravi de me montrer ses connaissances de français et n'entendais rien à la couleurs de mon sang ; maintenant je suis aussi devenu « blessé de musée ».

La dernière mode pour les vaches est d'avoir une large bande de couleur blanche autour du corps entre les pattes, l'avant et l'arrière noir ou marron ;
elles sont muettes de fierté ; le premier jour que nous les avons vu dans un près nous pensions que c'était un lieu de convalescence pour les vaches, car cette large bande nous laissait voir un pansement médical post opératoire.
Dans le près opposé étaient des chevaux, dont le plus proche, robuste et vêtu de noir, debout, immobile, dormait, en attendant l'apocalypse ; un peu plus loin d'autres chevaux plus fins et aux robes rousses semblaient mimer un cheval faisant la sieste ; repos pour eux, nous nous enfourchons nos vélos.

Nous avons passé les derniers jours plus au nord à Callantsoog, dans un polder maraîcher, avec la mer derrière les dunes ; matin et soir quelques familles d'oies passaient en cacardant joyeusement à tous vents leurs histoires.
Dans ce plat pays plus plat que la mer, matins et soirs les merles sifflent et déclament leur nostalgie dans un vernaculaire langage sonore.

Notre retour se fit par la digue Houtribdijk qui lie Enkhuizen à Lelystad avec arrêt au restaurant « Checkpoint Charlie », le temps d'un café et le coup d’œil sur les deux mers aux couleurs si différentes et changeantes ; c'était magique.

Bilan de notre test : il reste toujours des petites choses à améliorer mais nous sommes prêt pour de nouvelles aventures.