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dimanche 26 juillet 2015

Egmond aan Zee, Bergen, Callantsoog du 28 juin au 5 juillet 2015

Egmond aan Zee, Bergen, Callantsoog du 28 juin au 5 juillet 2015
 
Du Dimanche 28 juin au dimanche 5 juillet sommes allés faire nos premiers pas en Hollande pour tester nos capacités de campeurs et notre matériel.
Nous voulions du beau temps ; ce fut même trop chaud !

Avec le Ford Transit nous avons pu transporter facilement nos vélos et avons pour la première fois dormi dedans sur le terrain d'une ferme proche de Egmond aan Zee ; le lendemain en prenant un café sur la plage à la terrasse d'un pavillon nous avons été éclaboussé par la fiente d'une mouette rieuse qui est tombée au milieu de notre table, venant de haut.
Les plages sont surpeuplés et sur ce vivant étalage on peut y admirer de nombreuses masses de graisse tatouée qui invitent à la lecture de leurs bandes dessinées. Nous sommes allés lire plus loin dans la forêt.

Puis nous sommes allés sur le terrain d'une autre ferme à 2 km de Bergen, qui élève et loue des chevaux ; il y avait en liberté des paons criards et colériques et une harde hétéroclite de lapins curieux qui venaient fureter et quémander jusqu'entre nos pieds. La deuxième nuit il fit si chaud que les moustiques se sont repus toute la nuit du sang de Walli ; au petit matin elle était couverte de centaines de marques rouges rondes ; nous ne retournerons pas dans cette ferme malgré la beauté des canaux qui sont autour et sa proximité de la ville de Bergen.
Là aussi, notre voisin d'en face (Hollandais) nous a proposé un fauteuil confortable, car nous n'avons que deux petits tabourets pliants ; c'est plus facile ; c'est difficile de refuser ou de dire non à des gestes spontanément gentils.
Bergen c'est la ville Hollandaise des gens riches ; vastes demeures entourées de parcs et de caméras ; nombreuses boutiques et restaurants, rues propres ombragées et fraîches ; nous sommes allés visiter le Museum Kranenburgh, donation de Boendermaker, le jour où il a fait le plus chaud, c'était un bon choix, et c'est dans ce musée en m'allongeant sur un espace culturel que je me suis fait ma première blessure musée sur la jambe droite, une longue estafilade sur un petit bout de métal coupant qui n'aurait pas dû être là ; tout cela sous l’œil impavide du directeur du musée qui était ravi de me montrer ses connaissances de français et n'entendais rien à la couleurs de mon sang ; maintenant je suis aussi devenu « blessé de musée ».

La dernière mode pour les vaches est d'avoir une large bande de couleur blanche autour du corps entre les pattes, l'avant et l'arrière noir ou marron ;
elles sont muettes de fierté ; le premier jour que nous les avons vu dans un près nous pensions que c'était un lieu de convalescence pour les vaches, car cette large bande nous laissait voir un pansement médical post opératoire.
Dans le près opposé étaient des chevaux, dont le plus proche, robuste et vêtu de noir, debout, immobile, dormait, en attendant l'apocalypse ; un peu plus loin d'autres chevaux plus fins et aux robes rousses semblaient mimer un cheval faisant la sieste ; repos pour eux, nous nous enfourchons nos vélos.

Nous avons passé les derniers jours plus au nord à Callantsoog, dans un polder maraîcher, avec la mer derrière les dunes ; matin et soir quelques familles d'oies passaient en cacardant joyeusement à tous vents leurs histoires.
Dans ce plat pays plus plat que la mer, matins et soirs les merles sifflent et déclament leur nostalgie dans un vernaculaire langage sonore.

Notre retour se fit par la digue Houtribdijk qui lie Enkhuizen à Lelystad avec arrêt au restaurant « Checkpoint Charlie », le temps d'un café et le coup d’œil sur les deux mers aux couleurs si différentes et changeantes ; c'était magique.

Bilan de notre test : il reste toujours des petites choses à améliorer mais nous sommes prêt pour de nouvelles aventures.




















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