Du
6 au 9 mai 2018 nous étions à Zwolle en Hollande.
Nous
ne connaissions pas cette ville, et bien elle est à éviter car
lorsqu’on y est on a plus envie d'en partir.
Nous
avons eu un temps plein d'un soleil bleu trop généreux.
C'est
une ville où l'on a envie de rester jeune pour mieux la savourer.
Place
de l'hôtel de ville trône l'ennuie d'un « Adam » de
Rodin, aux limites de l'internement pour exhibitionnisme, car il est
nu comme une limace.
Les
étroites rues de la ville sont pleines de magasins, vastes ou
minuscules, qui ont des façades d’œuvres d'arts.
Le
long de l'Ijssel après avoir traversé le parc Spoolderbos, nous
rencontrons des oies bernaches canada et quelques autres volatiles à
plumes.
Cette
années la mode est aux rayures, verticales ou horizontales, sur tous
les vêtements, de toutes les couleurs, pour toutes les grosseurs.
Le
centre ville est une vaste terrasse pleine de tables et de chaises
sous des platanes hospitaliers où il fait bon s’asseoir pour
regarder passer.
La
librairie « Waanders In de Broeren » présente ses livres
dans la nef d'une vieille église, c'est divin !
Sur
la place du marché « Grote Markt » l'église « Grote
Kerk » et son archange Saint Michel, plus vert qu'une laitue
Hollandaise, accueillent toutes les errances.
Le
Museum de Fundatie présente les grands formats du peintre Neo
Rauch ; c'est du néo-surréalisme Léniniste pour une
génération de capitalistes bien pensants et irréprochables.
Arrivant
par la rue Koestraat le musée est surprenant avec son toit en forme
de nuage brillant.
Nos
derniers trajets nous font passer proche du théâtre « Spiegel/
Odeon » et de l'hôtel « De Libije » qui est une
ancienne prison pour femmes.
Un
« gracht » (canal) en forme d'étoile ceinture la vieille
ville, offrant promenades et vues sur des péniches habitées.
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